Le site d'Albert

Hal Spacejock est de ces personnages qu'on ne peut que finir par aimer même à regret, hâbleur se croyant roublard, capable de courage et d'altruisme seulement sous le coup de l'inattention, souvent malchanceux mais jamais à court de solutions face à des problèmes manifestement pourvus d'une tête chercheuse.Accompagné de Clunk, robot doté d'un instinct de survie toujours utile quand on fréquente Hal, et de Nave, l'ordinateur de bord cynique de la Mouette Noire, Hal court les boulots pour faire bouillir la marmite, ou au moins la décongeler.

Hier 29 mai 2010 j'étais au Zénith de Toulouse.

Pas comme spectateur cette fois, mais comme choriste et figurant dans le Carmina Burana Domus Derelictae mis en scène par Gilles Ramade et dirigé par Claude Puysségur, déjà donné deux fois au Théâtre Musical de Pibrac les 1er et 2 mai, une fois au Scénith d'Albi le 9 mai et une fois au Stadium d'Agen le 15 mai.

C'était un événement spécial à plus d'un titre.

Si l'on veut bien, par bonté, faire abstraction de mon activité entre 1983 et 1991 au sein de Wanted, journal étudiant de l'INSA de Toulouse, j'ai publié cinq textes dans la deuxième moitié des années quatre-vingt-dix. Vers 1995, j'ai découvert le fanzinat de sience-fiction, qui était surtout matérialisé sur bois mort à l'époque. J'avais envie d'écrire ; j'ai eu le front d'adresser quelques textes à des fanzines, et la chance que leurs éditeurs, amateurs au sens le plus noble qui soit, en acceptent. Il y eut à l'époque et par ordre de parution :